LE DERNIER DIMANCHE DE SARTRE

Grâce à l’entregent et à l’insistance de son éditeur, Jean-Pierre Enard fut l’invité d’Apostrophes en 1978 – mais il ne s’y montra pas à son avantage, et il laissa Roger Caillois et René Girard prendre toute la lumière avec leur bagout et leur brushing de grands universitaires…

Mais que lui importait de briller devant les caméras ?

Il venait d’écrire un roman original et plein de charme, Le Dernier dimanche de Sartre. Il était un véritable écrivain, et il le savait. Il n’avait personne à convaincre.

De toute manière, qui peut-on convaincre quand on est maladroit, timide, pudique et malheureux ? Heureusement qu’il y a les livres.


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