Coco Perdu

Louis Guilloux se trouve ici une nouvelle langue, sa dernière, et un dernier double, cet irrésistible coco perdu, dont le roman nous fait partager l’errance, la solitude, mais aussi les aventures de l’amitié.

Dans ce texte très drôle et superbement tenu, on retrouve évidemment tout ce qui a fait la réputation et même la petite gloire de Louis Guilloux, c’est-à-dire sa fragilité, son humanité – mais on y découvre aussi une sorte de folie joyeuse, une verve jubilatoire, et une assurance de grand maître : le vieil écrivain lâche la bride et sort le menton, il affirme sa liberté, au nez et à la barbe de tous les cénacles, auxquels il s’est toujours fièrement refusé.


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