LE CANTONNEMENT
Ronelda S. Kamfer
En lisant l’odyssée toute cabossée de cette remarquable poétesse Sud-africaine je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. J’y ai vu la même folie, qui permet de tout accueillir : la laideur, la médiocrité, la violence, en même temps que la beauté, la drôlerie ou le désir – le tout sublimé par une énergie démoniaque, un humour rabelaisien et un fatalisme de la meilleure espèce, celui des sagesses qui n’ont pas peur du sang.
