Un morceau de choix : La femme et les champignons

Le titre a de quoi étonner. Et si je vous dis, en plus, que ce livre se lit en grande partie comme un guide mycologique, vous allez peut-être vous demander comment un récit peut unir deux sujets qui n’ont, à première vue, aucun rapport. Ce lien, c’est l’histoire personnelle de l’auteure. Un jour, son mari décède subitement. Déboussolée et endeuillée, elle sent qu’elle perd pied. Sa bouée de sauvetage vient d’un hasard : pour tenter de s’intéresser de nouveau à la vie, elle s’inscrit à des cours de mycologie. Et le déclic se fait. Au fil des ans, cette anthropologue devient aussi une experte certifiée en mycologie. Sa curiosité intellectuelle et son sens de l’humour discret nous entraînent dans sa passion. Qu’il s’agisse de la subjectivité culturelle des odeurs et des saveurs, de la toxicité des champignons, ou des tabous sur les espèces de psilocybes, elle sait rendre son sujet captivant en appuyant sur tous les boutons du lecteur curieux de la nature. Et du lecteur curieux par nature.

La femme et les champignons, une histoire de deuil et de retour à la vie, de Long Litt Woon, traduit du norvégien par Alex Fouillet, éditions Gaia, 22.00€


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