Daimler s’en va
Frederic Berthet
1988. Longtemps avant la vogue de l’autofiction un jeune auteur de 34 ans en écrivait le chef-d’oeuvre en même temps que la satire définitive, avec un raffinement qu’on a guère retrouvé depuis dans la littérature française. En lisant ce court roman, d’une conception originale mais très facile d’accès, on se rappelle aussi qu’il est possible de rire aux éclats devant un texte intelligent, et tous son sens est redonné au mot « esprit »… Frédéric Berthet est mort en 2003, à 49 ans. D’aucuns pensent qu’il aurait pu devenir l’un des plus grands.