Le club des enfants perdus

Sans maîtrise l’ambition, pourtant nécessaire, et légitime, et respectable, tourne en vulgarité ou prétention et le livre se dévore lui-même, nous excluant du jeu… Cela arrive si souvent. Mais l’ambition de Rebecca Lighieri est ici doublement récompensée : d’abord parce que ses personnages, parfaitement contemporains, sont inoubliables, sa Miranda notamment, qui incarne à merveille l’adolescence mythique, sublime et misérable – et ensuite parce le roman, qui n’aurait pu être qu’un « bon » roman de plus, résiste au poids de cette incarnation, et devient, en ses plus belles pages, un  « livre », puissant, mystérieux, désobéissant. La plus belle lecture de la rentrée littéraire !

PS : méfiez-vous du titre : c’est un leurre


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